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proché, et un fantôme vain et trompeur pour les autres qui sont restés dans l’éloignement. »

§ 3.Étude pathologique de la vieillesse.

De même que les anciens physiologistes distinguaient les forces en réserve des forces en usage[1], les anciens médecins, par un démêlement tout semblable, distinguaient les forces opprimées des forces résoutes, l’oppression de la résolution des forces.

Dans les maladies de la jeunesse, le cas dominant est l’oppression des forces ; et c’est alors qu’il faut saigner : à mesure que le sang coule, les forces opprimées se relèvent[2].

  1. « Dans le système entier des forces du principe vital, il faut distinguer, et les forces que ce principe fait agir à chaque instant dans tous les organes, et les forces radicales, ou qu’il a en puissance pour continuer l’emploi naturel de ses forces agissantes. » (Barthez.)
  2. « Il est très-important de distinguer l’état de résolution des forces d’avec l’état de simple oppression, d’autant que, dans cette oppression, des évacuations convenables développent souvent très-promptement l’action des forces radicales que l’on croyait éteintes. » (Barlhez.)