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cins qui s’occupent exclusivement des maladies de l’enfance ; pourquoi n’en existerait-il pas également pour les maladies de la vieillesse ? Ces dernières n’ont-elles pas un cachet propre et qui demande aussi des modifications spéciales de traitement et une expérience particulière ? »

« Nous vivons de nos forces, » disait Galien[1]. — Tant que nos forces sont entières, disait-il encore, nous résistons à tout ; quand elles sont affaiblies, un rien nous offense[2] »

Et puisque j’en suis à citer Galien, je ne puis omettre, dans un chapitre sur la vieillesse, de rappeler que, lorsqu’il parle d’Hippocrate, pour peindre d’un mot l’homme en qui résidait le type, à ses yeux le plus accompli, d’une sagesse lentement mûrie et de l’expérience la plus consommée, il l’appelle simplement le vieillard[3].

  1. Ex viribus vivimus.Method. medend., lib. xi, p. 59 (Venetiis, apud Juntas, 1597).
  2. Vires, ubi valentes sunt, omnia contemnunt ac tolerant ; ubi infirmæ sunt redditæ, vel absquovis offenduntur. (Ibid., lib. x, p. 63.)
  3. Habet autem Senis diclionis series hoc modo… (De diffic. resp., p. 74.) — Et in alio opere recte arbi-