Balde, etc. Plus l’horrible Bataille advenue entre les Mousches et les Fourmis. C’est un volume petit in-12, de six feuilles préliminaires, y compris le privilége, et de 901 pages ; les deux derniers feuillets, chiffrés 899, 900 et 901, sont en plus gros caractères que le reste du volume, et paraissent avoir été réimprimés comme cartons. Il y a aussi, dans le volume, plusieurs autres feuillets, (voyez les pages 502 et 503,) qui sont évidemment des cartons destinés à supprimer quelques passages du texte après l’impression. Cette traduction, dont les exemplaires bien conservés sont fort rares et se trouvent presque tous divisés en deux volumes, a été réimprimée une seule fois, sans notes et sans préface, en 1755, à Paris, 2 volumes in-12. Une partie des exemplaires porte la date de 1606, comme l’édition originale. Nous croyons que l’édition de 1734 a été faite par Urbain Coustelier, avec privilége tacite.
« L’auteur de cette traduction n’est pas connu, dit Viollet-Leduc dans la deuxieme partie de sa Bibliothèque poétique ; elle m’a paru fort peu exacte, autant que j’en ai pu juger ; d’ailleurs, le patois de Mantoue est très-difficile à comprendre. Cependant l’original contient une petite pièce pastorale, intitulée Zanitonella, qui m’a paru un véritable chef-d’œuvre de naïveté et de grâce : le traducteur l’a entièrement passée sous silence. » Sans doute, cette traduction n’est pas scrupuleusement littérale, mais elle se recommande aux études des philologues, comme nous l’avons dit plus haut, par une prodigieuse abondance de phrases, de proverbes et de mots