Page:Fonson, Wicheler - Le Mariage de mademoiselle Beulemans, 1910.djvu/56

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BEULEMANS
(visiblement satisfait).

Oui, oui, on m’a déjà dit ça. C’est vrai, du reste… Maintenant, c’est peut-être le garçon qui n’a pas écouté vos ordres, vous savez, Monsieur Albert ; je vais une fois voir. Ça, je ne veux pas qu’on ne vous écoute pas.

(Il sort)
Mme  BEULEMANS
(entrant coiffée d’un chapeau énorme.)

Suzanne ! Suzanne ! j’ai reçu mon nouveau chapeau… Voyez une fois… Est-ce qu’il me va bien ?

SUZANNE

Oh ! il est magnifique.

ALBERT

C’est une pure merveille, Madame Beulemans.

Mme  BEULEMANS

Vous trouvez ?

ALBERT

Et comme il vous va !

Mme  BEULEMANS
(très satisfaite).

Vous trouvez ?

ALBERT

Si je trouve ! Il vient de Paris ?

Mme  BEULEMANS

Non, il vient de chez ma modiste ; on peut se montrer avec ça, hein ?