parvenir à ébaucher un diagnostic que des symptômes ultérieurs viendront confirmer.
Le début de l’affection est donc lent et insidieux ;
les animaux paraissent un peu tristes, ont moins d’appétit
que d’habitude ; ils maigrissent peu à peu. Les
muqueuses prennent une teinte pâle particulière,
comme lavée. Le moindre exercice amène la fatigue et
détruit l’appétit, oblige les malades à rester longtemps
couchés pour reprendre un peu d’énergie. Ils traduisent
alors un malaise qu’on ne peut trop s’expliquer ;
le moindre exercice effort ce suffit pour les essouffler et précipiter
les battements du cœur. Les symptômes ne tardent pas
s’accentuer, la respiration devient grande,
accélérée, irrégulière, pénible ; souvent même il survient
une toux sèche, avortée et quinteuse, sans que
l’on puisse saisir la moindre lésion à l’exploration
thoracique.
L’état général est de plus en plus influencé ; la maigreur, la faiblesse, font des progrès rapides. Les animaux tiennent la tête basse, l’œil est terne, les oreilles sont pendantes, les membres écartés, la queue ballante ; l’allure, irrégulière, amène des vacillations du train postérieur. On constate que les battements du cœur deviennent plus intenses et s’accélèrent avec la respiration ; fréquemment on peut les percevoir à distance. Le pouls est petit et accéléré, misérable ; le nombre des pulsations oscille entre 100 et 140, généralement, chez le chien. Si la toux s’est montrée dans les premiers temps de la maladie, elle devient de plus en plus fréquente, pénible et quinteuse.
En même temps qu’il voit l’exagération des symptômes généraux que nous venons de signaler, un ob-