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très-substantielle, ont maintes fois prolongé la vie des malades en soutenant leurs forces. Pour nos petites espèces comme le chien, le carbonate, le citrate, le phosphate de fer, doivent être choisis ; leur assimilation est facile et ils ont l’avantage de ne pas déterminer de troubles digestifs.

La transfusion du sang a été pratiquée en médecine humaine ; on employait du sang d’agneau à défaut de sang humain. D’après un cas fort intéressant, rapporté par le docteur Henrot, à la Société médicale de Reims (séance du 1er août 1877), il résulte, ce que la numération des globules a démontré mathématiquement, que quelques grammes de sang, introduits dans la circulation, suffisent pour amener une amélioration notable dans la composition du liquide.

Il n’est pas à notre connaissance qu’un pareil essai ait été fait en vétérinaire ; nous le conseillons, toutefois, pour des sujets précieux de nos petites espèces.

2° On s’est attaqué aux lésions des solides par différentes méthodes qui, toutes, ont eu pour base la médication altérante. Les alcalins, l’iodure de potassium, l’iodure de fer, le mercure même ont tour à tour été employés, mais n’ont pas produit les résultats qu’on en attendait.

Le traitement chirurgical, consistant dans l’extirpation de la rate et des ganglions hypertrophiés, n’a amené aucune modification dans la marche de l’affection, aussi est-il complètement abandonné aujourd’hui.

Des différents traitements, s’attaquant aux lésions principales de la leucocythémie, que nous venons de passer en revue, le traitement altérant seul nous semble irrationnel. Comment comprendre, en effet, qu’il