0m,0178 ‖ « mon doigt m’a frappé » et les expressions analogues
qui signifient que qlq’un est frappé par son doigt signifient « être
atteint d’un panaris ». (Ex. iouĕt tet ĕḍaḍ ⁒ l’a frappée le doigt
(son doigt l’a frappée ; elle a été atteinte d’un panaris) = ma tet iġrĕouen ?
– aḍaḍ ennît a tet iouâten ⁒ quoi l’ayant trouvée ? (qu’est-ce qui l’a
atteinte ?). – son doigt ce qui la frappant (c’est son doigt qui la frappe ;
elle est atteinte d’un panaris)). v. ⴹⵔⵥ edreż, adreż ‖ Meser ta n
ĕḍaḍ iglĕn : v. ⵎⵙⵔ Meser ‖ les noms des 5 doigts de la main sont :
aġmeh « pouce », oua n ătaraġ « celui du fait d’ouvrir (celui avec
lequel on ouvre) (m. à m. « celui du fait d’ouvrir (celui avec lequel on ouvre) »,
« index (doigt voisin du pouce) », oua n ġéréġéré (m. à m. « celui du milieu ») « doigt du milieu », oua n tîseḳ (m. à m. « celui de la bague »)
« annulaire », taḍaṭ « petit doigt ». On donne aussi à l’annulaire les
noms de oua n ăsîkel « celui du voyage » et de oua n tediout « celui
du mariage », parce qu’on recommande de partir en voyage et de se
marier un des jours du mois dont le chiffre correspond à ceux qui tombent
sur l’annulaire quand on compte sur les doigts d’une main en commençant par le petit doigt et recommençant toujours par le petit doigt,
c. à d. le 2 du mois, ou le 7, le 12, le 17, le 22, le 27. On donne aussi
à l’index le nom de oua n ĕchhed « celui de la profession de foi ».
Le doigt du milieu est qlqf. surnommé heġrĕt-bennân (m. à m. « il est
long sans profit »).
— taḍaṭ ⵜⴹⵟ sf. φ (pl. tiḍeḍouîn ⵜⴹⴹⵓⵏ), daṛ tĕḍaṭ (tăḍaṭ), daṛ ḍeḍouîn ‖ petit doigt (de la main).
— ăḍaouḍa ⴹⵓⴹⴰ sm. φ (pl. iḍaouḍân ⴹⵓⴹⵏ), daṛ ḍaouḍân ‖ aiguille rocheuse très-mince (ressemblant à un doigt) ‖ diffère d’éferi « aiguille rocheuse (qlconque) ».
ⴹⴹ tiḍiḍîn ‖ v. ⵎⴹ tămeṭ.
ⴹⴼ eṭṭef ⵟⴼ va. prim. ; conj. 27 « eddel » ; (iṭṭĕf, iṭṭâf, éd iṭṭef, our iṭṭif) ‖ tenir ‖ peut avoir pour suj. et pour rég. dir. des p., des an., ou des ch. ‖ p. ext. « retenir ». Se dit des p., des an. et des ch. qu’on retient matériellement, moralement, ou dans la mémoire. Empl. en parlant de p., d’an. ou de ch. qu’on retient pour les empêcher de faire ce qu’ils voudraient, a souv. mais non touj. le même sens qu’aouṛ, alel, seneṛ et ekrem. En parlant du rire, des paroles, d’une bouche qui veut rire ou parler, a le m. s. qu’aouṛ, alel, ekrem et edbeṛ ‖ p. ext. « retenir (n.) (ne pas aller trop vite ; modérer son allure) », le suj. étant une p. à pied ou montée. (Ex. neṭṭefît ⁒ retenons (n’allons pas trop vite)). D. ce s. est qlqf. syn. d’alel « se retenir [dans la marche] (se faire marcher moins vite) (le suj. étant une p. ou un an.) » ‖ p. ext. eṭṭef