répudiation) » ‖ p. ext. eṭṭef, empl. sans rég. dir. et ayant pour suj. une fem., sign. « tenir [la retraite de 3 mois (obligatoire pour une fem. après sa répudiation) s. e.] ; tenir [la retraite de 4 mois et 10 jours (obligatoire pour une fem. après la mort de son mari) s. e.] ». (Ex. tămeṭ tâ-reṛ teṭṭâf. – ma iemoûs oûḍoûf oua ġâ, oua n ellouddet, miṛ oua n tămettant ? – our essineṛ ; ennĕn i tămeṭ teṭṭâfet ; our essineṛ tănoûḍeft miṛ tănoûleft ⁒ cette fem. tient [la retraite]. – qu’est le fait de tenir qu’elle fait, celui de la période de retraite qui suit la répudiation, ou celui de la mort ? (quelle est la retraite qu’elle tient, celle qui suit la répudiation, ou celle qui suit la mort du mari ?). – je ne sais pas ; ils m’ont dit une femme tenant [la retraite] (on m’a dit que c’était une femme tenant la retraite) ; je ne sais pas veuve dans sa période de retraite ou fem. répudiée dans sa période de retraite (je ne sais pas si c’est une veuve dans sa période de retraite, ou une fem. répudiée dans sa période de retraite)). Com. on le voit par cet ex., tămeṭ teṭṭâfet sign. « fem. qui tient la retraite (qui suit la répudiation, ou la mort du mari) », sans préciser quelle est celle des 2 retraites qu’elle tient ‖ p. ext. eṭṭef âman « tenir l’eau » sign. « faire l’ablution religieuse (obligatoire avant la prière canonique musulmane) avec de l’eau ». Syn. d’eġ eloûḍou et d’eġ elouella et plus us. que ces 2 expr. Diffère d’eġ ettemmin « faire l’ablution religieuse (obligatoire avant la prière canonique musulmane) faite avec du sable ou une pierre ».
— souḍef ⵙⴹⴼ va. f. 1 ; conj. 163 « soudel » ; ρ (iessoŭḍef, iessoûḍef, éd isouḍef, our iessouḍef) ‖ faire tenir ‖ se c. av. 2 acc. ‖ ex. souḍef akli amis ⁒ fais l’esclave tenir le chameau (fais tenir par l’esclave le chameau).
— toueṭṭef ⵜⵓⵟⴼ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittoueṭṭef, ietîoueṭṭef, éd iettoueṭṭef, our ittoueṭṭef) ‖ être tenu ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— toueṭṭaf ⵜⵓⵟⴼ vn. f. 3 ; conj. 190 « toueksen » ; (ittoueṭṭaf, ietîoueṭṭaf, éd iettoueṭṭaf, our ittoueṭṭaf) ‖ m. s. q. le pr.
—
nouṭṭef ⵏⵟⴼ vn. f. 4 ; conj. 95 « doukkel » ; (iennoŭṭṭef, iennoûṭṭef, éd
iennouṭṭef, our iennouṭṭef) ‖ se tenir réc. l’un l’autre (le suj. étant des
p.) ‖ si ceux qui se tiennent réc. ne sont pas tous suj., les uns sont suj.
et les autres sont à l’abl. et accompagnés de d « avec » ‖ fig. « être
uni [à une p.] (par l’amitié) (le suj. étant une p.) ; être affectionné [à une
p., un an., une ch.] (le suj. étant une p., un an., une ch.) ; être aux prises avec
attaché [à] (être occupé [avec ; de ; à]) [une p., un an., une ch.] (le suj. étant
une p., un an., une ch.) ; être aux prises [avec une p., un an., une ch.] (le suj.
étant une p., un an., une ch.) ». Ce à quoi le suj. est uni, affectionné,