‖ pan (d’un vêtement qui a 2 extrémités pendantes) ‖ p. ext.
« vêtement se dit des 2 extrémités pendantes d’un burnous, d’un
k̤aiki, d’un abroṛ, et de tous les vêtements qui ont la forme
d’une couverture ou d’un manteau et présentent 2 extrémités
pendantes ‖ p. ext. « vêtement consistant en une pièce d’étoffe
rectangulaire (de matière et couleur qlconques, de 2 à 3 mètres de
long et d’1 à 2 mètres de large) ». Ce vêtement est porté par les
h. et les f. pardessus leurs autres habits ; ils s’en couvrent la
tête et s’en entourent le haut du corps ; les h. le portent hab.
court et étroit, les fem. long et large ‖ p. ext. « aile (extrémité
de droite ou de gauche) [d’une armée, d’une troupe rangée en
bataille, d’une collection de p. rangées com. une troupe en bataille) » ‖ p. ext. « longueur (étendue dans le sens opposé à la largeur)
[d’une étoffe ou d’une peau] ». D. ce s., est opposé à ăġoûlmous
« largeur (étendue dans le sens opposé à la longueur) [d’une
étoffe ou d’une peau] ». v. ⵂⴶⵔ heġret (Ta. 3), tezzeġret. (Ex.
élem ouâ-reṛ, afer ennît essin ṛallen, ăġoûlmous ennît
ien ⁒ cette peau-ci, sa longueur [est de] 2 coudées, sa largeur
[est d’]une) ‖ il afer d ăġoûlmous sign. « il a de la longueur
et de la largeur (il est long et large ; il est considérable) (le suj.
étant une armée, une troupe de p., une ville, un campement) ».
(Ex. aṛrem ouâ-reṛ il afer d ăġoûlmous ⁒ cette ville
a de la longueur et de la largeur (cette ville est longue et large ;
cette ville est considérable)).
—
afara ⴼⵔⴰ sm. φ (pl. iferouân ⴼⵔⵓⵏ), daṛ ĕfara (ăfara),
daṛ ferouân ‖ lieu couvert de végétation persistante ‖ se dit
de lieux de dimension qlconque couverts de n’importe quelle
végétation persistante, arbres, arbrisseaux, ou herbages ‖ p. ext.
« campagne (terrain qui n’est ni ville ni village) » ‖ p. ext.
i n ĕfara « un de la campagne » sign. qlqf. « bâtard ». Toutes
les phrases analogues, dans lesquelles on dit qu’un enfant est « de
la campagne » signifient souv. qu’il est bâtard. D. ce s.,
i n ĕfara est syn. d’i n ĕġăma « un de la campagne » et
d’i n tĕnéré « un de la plaine ». (Ex. ăbaraḍ ouâ-reṛ i n
ĕfara ⁒ cet enfant un de la campagne (cet enfant est un bâtard)) ‖
oua n ĕ p. ext. oua n ĕfara « celui de la campagne » et
oua n ferouân « celui des campagnes » sign. qlqf. « chacal ».
v. ⴱⴳ ébeggi ‖ d. le s. « lieu couvert de végétation persistante »,
diffère d’éfei « lieu assez étendu boisé de grands arbres » et
d’amteṛ « lieu assez étendu couvert d’arbres ou d’arbrisseaux