je pense à lui (à cela) (M. partira demain, je pense pour cela (en ce qui concerne cela) ; M. partira demain, je pense) = 2. Moûsa éd igel toufat, ourdîṛ ⁒ M. partira demain, je pense. Ces 2 phrases sont syn. ; toutes 2 sont correctes ; la 2e est de beaucoup la plus élégante. — ex. 1. erĭneṛ enḍ ahel, tessâned âs ? – essâneṛ âs ⁒ j’ai été malade hier, tu sais à lui (à cela) ? (j’ai été malade hier, tu sais pour cela (en ce qui concerne cela) ? j’ai été malade hier, tu le sais ?). – je sais à lui (à cela) (je sais pour cela (en ce qui concerne cela) ; je le sais) = 2. erĭneṛ enḍ ahel, tessâned ? – essâneṛ ⁒ j’ai été malade hier, tu sais ? (j’ai été malade hier, tu le sais ?). – je sais (je le sais). Ces 2 phrases sont syn. ; toutes 2 sont correctes ; la 2de est de beaucoup la plus élégante) ‖ quand le sens de la phrase s’y prête, on peut faire accompagner un verbe par le pr. af. rég. ind. des v. à une p. qlconque du sing. ou du plur., « à moi, à toi, à lui, à elle, à nous, etc. », signifiant « pour moi (en ce qui me concerne, à mon sujet), pour toi (en ce qui te concerne, à ton sujet), etc. » ayant un sens explétif. Bien que le pr. af. rég. ind. des v. employé ainsi dans un sens explétif soit usité, et d’un emploi assez fréquent soit au milieu des phrases soit à leur fin, il n’ajoute jamais rien au sens, n’est jamais nécessaire dans une phrase, peut toujours se supprimer sans rien changer d’autre dans la phrase, et par suite il est toujours une longueur inutile et une inélégance ; il est touj. plus élégant de ne pas se servir du pr. af. rég. ind. explétif que de s’en servir. Le pr. af. rég. ind. des v. employé ainsi dans le sens explétif peut soit suivre soit précéder le verbe ; il peut s’employer dans toutes les phrases, positives ou négatives, dont le sens se prête à son emploi, qlq. doive être sa place dans la phrase. (Ex. 1. oudân i rîḳ ḳen, nek ou ten riṛ ⁒ ils pensent à moi je les aime, moi je ne les aime pas (ils pensent pour moi (en ce qui me concerne, à mon sujet) [que] je les aime, moi je ne les aime pas ; ils pensent que je les aime, je ne les aime pas) = 2. éd eġroueṛ Moûsa daṛ Tit, ma hi tourdîd ? – ourdîṛ âk é t teġroued ⁒ trouverai-je M. dans T., que penses-tu à moi ? (trouverai-je M. à T., que penses-tu pour moi (en ce qui me concerne, à mon sujet) ? trouverai-je M. à T., que penses-tu ?). – je pense à toi tu le trouveras (je pense pour toi (en ce qui te concerne, à ton sujet) [que] tu le trouveras ; je pense que tu le trouveras) = 3. teṛîled âneṛ én neġrou ichkân daṛ Ăhaggar ? – ou hâouen eṛileṛ ⁒ conjectures-tu à nous nous trouverons des plantes dans l’Ăh. ? (conjectures-tu pour nous (en ce qui nous concerne, à notre sujet) [que] nous trouverons de l’herbe fraîche et tendre dans l’Ăh. ? penses-tu que nous trouverons de l’herbe fraîche et tendre dans l’Ăh. ?). – je ne conjecture pas à vous (je ne [le] conjecture pas pour vous (en ce qui vous concerne, à votre sujet) ; je ne le pense pas) = 4. midden ousĕn-d hik ; ou hâsen t ourdiṛ ⁒ les hom. sont arrivés ici vite ; je ne l’ai pas pensé à eux (je ne l’ai pas pensé pour eux (en ce qui les concerne, à leur sujet) ;
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