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œuf (aṇḍa-ja, ovipare), ou d’une matrice (jarâyu-ja ou jalâbu-ja, vivipare) ou sous l’action de la chaleur humide (saṃsveda-ja) comme la vermine : cf. BPh p. 75. Le nom skt du nelumbo speciosum est padma.

39 : Le terme de deva-putra, littt « fils de dieu », souvent traduit en anglais par « angel », désigne tout le menu fretin des divins habitants des cieux, de même que celui de râja-putra, littt « fils de roi », embrasse tous les humains qui peuvent se réclamer d’une naissance noble (cf. les modernes Radjpoutes).

32, 7 : Tels sont du moins les cinq pûrva-nimittâni d’après le DA p. 193. Pour une autre énumération v. BPh, p. 80.

17 : Ce sont les quatre mahâvilokitânî du LV ch. 111 p. 19 s.

43 : Tel est en fait le procédé auquel a recours le MVU I p. 227-8 pour l’Illumination de Dîpankara.

33, 43 : Si la vie humaine était trop longue, la salutaire crainte de la mort prochaine ne ferait plus réfléchir les méchants ; si elle était trop courte, les bons n’auraient pas le temps d’en découvrir la foncière vanité.

46 : Le nom scientifique du jambu est Eugenia Jambolana.

34, 1 : Sur le Madhya-deça des bouddhistes v. supra p. 274.

9 : Est-il nécessaire de rappeler la hiérarchie bouddhique des quatre grandes castes (ou plus exactement « classes ») sociales de l’Inde : kshatriyas (membres de la noblesse d’épée), brâhmaṇas (en partie membres d’une sorte de clergé), vaiçyas (bourgeois des villes et des campagnes) et çûdras (prolétaires) — et l’existence en dehors d’elles d’une couche inférieure de parias intouchables appelés caṇḍâla ?

17 : L’expression technique est caramabhavika.

35, 29 : DA p. 1 et 440 : Apparemment la question du logement ne se posait pas alors dans l’Inde. Le mot que nous traduisons par « esprit », à savoir gandharva, est longuement discuté dans E. Windisch, Buddha’s Geburt, p. 12 s.

36, 1 : C’est le ch. IV du LV intitulé Dharma-âloka-mukha, littt « des introductions à la vision de la Loi », où âloka a un sens philosophique voisin de celui que conservera le mot darçana. — Cf. AgbG, fig. 146 et B. Budur, fig. 5.

22 : LV p. 38-9 (cf. B. Budur, fig. 6).

48 : Pour les Indiens la colombe est au contraire le symbole de la lubricité (cf. supra p. 161).

37, 12 : On trouvera une étude détaillée sur le Shaḍ-danta-jâtaka (pâli Chaddantajâtaka no 514) dans Mélanges Sylvain Lévi (Paris, 1911) ou BBA p. 185 s.

38, 15 s. : Barhut pl. 28, 2 (cf. AgbG fig. 149 et 160 a (Gandhâra) ; 148 et Amarâvati B pl. 28, 1). Ce même mot okraṃti (skt avakrânti) se retrouve dans le titre du ch. vi du LV intitulé Garbha-avakrânti « la descente de l’embryon » (dans la matrice). H. Lüders (Bharhut und die buddhistische Literatur, Berlin, 1041, p. 45) a fait remarquer que la pierre porte plutôt ûkraṃti, ce qui peut être un lapsus du lapicide, mais s’expliquerait à la rigueur par upakrânti « insinuation ». — À en croire les textes cités par lui (ibid. p. 50-1), d’après lesquels toute personne honorable doit se coucher sur le côté droit, ce serait de propos délibéré (et non par maladresse, comme il est dit AgbG I p. 293) que les sculpteurs indiens auraient représenté la reine Mâyâ dans cette position.

39, 17 s. : Majjhima-nikâya, III p. 123 ; LV p. 72 l. 20 ; MVU II, p. 5 s. L’opportune séparation de corps entre Mâyâ et Çuddhodana était restée traditionnellement soulignée à Kapilavastu par le fait qu’on montrait aux pèlerins leurs appartements distincts (Hiuan-Tsang J p. 310 ; B II p. 14-5 ; W II p. 2).

34 : En skt garbha-sthiti.

42 : LV p. 60 et Dial. II p. 10.

40, 22 : B. Budur fig. 12. À Amarâvati B pl. 11, 1 et AgbG fig. 147 c’est toujours un petit éléphant que lors du pracala ou « mise en branle » abrite le tabernacle.

35 : « Dispositif » est la meilleure traduction que nous trouvions à vyûha.

43 : LV p. 64 ; nous croyons que telle est la scène représentée à B. Budur fig. 14.

41, 9 : LV p. 60 l. 18, 63 et cf. 83 l. 15.

38 : LV p. 88 l. 1-5. — On re-