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et Çâriputra 15 à atteindre « la sainteté », ce qui est une tout autre question. Comme le remarque judncieusement le Commentateur du DhP (I p. 203) la différence des délais indiqués par la vieille tradition s’explique par la difficulté plus ou moins grande des perfections à réaliser : c’est ainsi que les préparatifs de voyage d’un roi prennent plus de temps que pour un pauvre hère. La supériorité foncière de la prajña sur la ṛddhi reste clairement attestée par la légende que rapporte Hiuan-tsang J I p. 298-9 ; B II p. 6-7 ; W I p. 388.

47 : V. BC tib. XVIII ; ANS p. 316-7 ; le MVU place même la conversion de Mahâkâçyapa avant celle des deux grands disciples (III p. 50).

228, 1-4 : L’enfant est obtenu par les mêmes procédés que dans le cas de Yaças (supra p. 215 et cf. Schiefner-Ralston, Tibetan Tales, p. 186 s.), et pour le mariage cf. la note à p. 823.

14 : Une raison plus prosaïque est donnée à leur décision par la tradition tibétaine : à la mort des parents du jeune homme ils veulent s’épargner le souci d’une grande maison à tenir et d’une grosse fortune à gérer (cf. l’histoire d’Anuruddha supra p. 326).

18 : Cf. DA p. 395 et Samyutta-nikâya p. 221. Açoka visite également le stûpa de Mahâkâçyapa.

27 : Fa-hien, ch. XXXIII ; Hiuan-tsang J II p. 6 s. ; B II p. 142 s. ; W II p. 143 s., et cf. DA p. 61.

44 : DhPC I p. 203 ; Vie p. 153 ; d’où les calomnies de Kokâlika dans SN III 10. Faut-il rappeler les rivalités analogues survenues entre les apôtres ? (E. Renan, Vie de Jésus, p. 159).

229, 50 : Nous ne donnons ici que le texte du MVA I 24, 5-6, le MVU ayant maladroitement mis la première stance dans la bouche même de Sañjayin.

230, 6 : Cf. MVA I 39-71.

30 : Luc XVIII, 29-30 et X 49-53 ; Mathieu XII 34-6. — Cf. Renan, loc. laud. p. 458.

43 : En comptant « sept ans » nous suivons la chronologie du MVU, de beaucoup la plus rationnelle. Le point unanimement admis est que Râhula, le fils du Buddha, était âgé de six ans lors du retour de son père à Kapilavastu : aussi le MVU ne le fait-il naître que « dix mois » après le Départ puisqu’il le fait descendre dans le sein de sa mère la nuit même de l’Abhimishkramaṇa (II p. 159 1. 3). La NK qui veut au contraire que le Bodhisattva ait appris avant son évasion la naissance de son fils (cf. supra p. 103) est obligée de resserrer les événements qui suivent immédiatement la Sambodhi. Après la première saison des pluies passée (tout le monde en est d’accord) dans le Bois des Gazelles de Bénarès elle compte (p. 88) trois mois pour les miracles d’Urubilvâ et seulement deux mois pour le séjour à Râjagṛha, ce qui conduit jusqu’à la fin de l’hiver et permet (en escamotant la deuxième saison-des-pluies, passée au Magadha) d’appliquer au printemps les stances traditionnelles sur le voyage que le MVU rapporte à l’automne et de gagner ainsi un an. Quant à la tradition tibétaine, elle accumule à plaisir les difficultés en plaçant le retour à Kapilavastu non plus six ans après le grand départ, mais six ans après la Sambodhi, soit au total après douze ans d’absence, ce qui la contraint à admettre que Râhula est demeuré six ans dans le sein de sa mère et n’est venu au monde que vers la fin des six ans d’austérité (Life p. 32). Il est curieux de retrouver cette absurde légende interpolée sans rime ni raison dans le MVU (III p. 172 s.) et même justifiée par la prétendue « maturation » d’un acte commis dans une naissance antérieure. — On notera que le cycle de Kapilavastu se poursuit au moins jusqu’à la trente-sixième année du Maître et se trouve ainsi enclore celui de Bénarès et la meilleure partie de celui du Magadha.

231, 17 : MVU III p. 92 s.

33 : NK p. 86 (chaque messager a une suite de mille hommes) ; Life p. 51.

44 : La NK p. 87 célèbre au contraire le printemps et chaque jour Udâyin est censé faire la navette entre le père et le fils. Pour le MVU il s’agit d’une marche triomphale ; pour Hiuan-tsang le voyage se fait par la voie des airs.

232, 25 : Nyagrodha-ârâma.

41 : Pour les deux autres occasions v. supra p. 63 et 94 ; cf. Sâñchi pl. 50.

233, 3-4 : Sur le yâmaka-prâtihârya cf. supra p. 284-5 ; MVU III p. 114-