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Tîrabhukti, alias Mithila : l’onomastique de l’Inde est d’une richesse déconcertante.

299, 32 : Il n’est nullement nécessaire d’imaginer une connexion entre ce texte bouddhique et le verset XII 25 de l’Évangile selon st Mathieu : « Tout royaume divisé contre lui-même périra… » : le fait est d’expérience universelle.

40 : Sur la composition du MPS cf. Dial. II p. 71-2 ; nous ne nous en servirons pas moins constamment et aussi de l’étude de J. Przyluski sur les diverses versions conservées en chinois qui concernent le Parinirvâna et les funérailles du Buddha (JA 1918-1920). Nous regrettons de n’avoir pu utiliser l’étude de M. Waldschmidt.

300, 4 : Le Râhula-vâda-sutta (sur le mensonge) et le Brahmajâla-sutta (Dial. I) sont donnés comme prononcés à Ambalaṭṭḥikâ.

11 : Cf. ASI Ann. Report 1921-2 et suiv.

20 : MVA VI 28-30.

23 : Fa-hien (B p. 54) dit « cinq » rivières ; trois s’imposent, outre le Gange lui-même, à savoir la Gandhakî et le Goghra (Gharghara) au N. et au S. le Sôn (Suvarṇa = Hiraṇyavatî = Errannoboas) : on cherche la cinquième. Cunningham (ASI XI p. 163) propose la Phalgu qui débouche un peu en aval.

26 : Sur l’origine du nom de Pâṭaliputra v. la légende contée par Hiuan-Tsang (J I p. 410 ; B II p. 83 ; W II p. 86) et consultez le Pâli Dictionary s. v. Puṭa ; sur les fouilles de Patna v. ASI Ann. Report 1912-3.

40 : Skt kâkapeya.

301, 1 : En pâli agga-nagara.

5 : Cf. Dial. I p. 18 (no 17) et II p. 92 n. 2.

23 : Le miracle s’étend aussi à tout le cortège du Buddha dans BC tib. xxii 9. Cf. supra p. 195.

30 : Cf. supra p. 290.

34 : La tradition tibétaine (Life p. 130) croit devoir expliquer cette recommandation du Buddha par le fait qu’une famine, ce mal endémique de l’Inde, désolait le pays ; mais en fait cette dispersion était de règle pour alléger en la distribuant entre un plus grand nombre de fidèles la charge des laïques qui devaient, jour après jour, nourrir les moines, pendant leur retraite sédentaire.

35 : Encore un village qui tire son nom du bilva (Ægle marmelos) ; le BC tib. xxiii 62 l’appelle Veṇumatî.

302, 2 : Sur le sens de l’expression idiomatique d’âcârya-mushṭi (LV p. 179 l. 12), ou âcaritya-muṭṭḥi (Milinda-pañha p. 144) Rhys Davids (Dial. II p. 107 n. 2) renvoie aux jât. nos 231 et 243 ; elle rappelle curieusement le mot de Fontenelle auquel il a été fait allusion supra p. 179 et cf. p. 167.

41 : Kalpaṃ tishṭḥeteis ton aiôna menei (cf. supra p. 303 l. 14).

303, 3-6 : Ce passage du MPS correspond à DA p. 200 s. (traduit par Eug. Burnouf IHBI p. 4 s.) et remonte évidemment à la même source. Comme E. Windisch (Mâra und Buddha p. 33 s.) a soumis ces deux versions parallèles à une comparaison minutieuse et traduit à nouveau le texte pâli nous prenons ici plus de liberté avec le texte en éliminant les répétitions et énumérations oiseuses.

26 : Cf. supra p. 184-3.

29 : Le MPS dit : « d’ici trois mois » ; le DA dit : « à la fin des trois mois du varsha », c’est-à-dire dans quelques jours : cf. supra p. 2978.

304, 2 : On remarquera que le BC ne fait allusion nulle part à une « faute » d’Ânanda (XXIII 64 s.) et que le parinirvâna de ce dernier est entouré d’une pompe exceptionnelle (AgbG fig. 444).

40 : DA p. 200 ; Hiuan-tsang J I p. 396 ; B II p. 73 ; W II p. 68. La « Biographie » (J p. 135-6 ; B p. 100) mentionne aussi le stûpa commémoratif du dernier « Regard en arrière ».

305, 1 : La Vie en fait un orfèvre, ce qui est mieux porté.

5 : Pâli lohitapakkhandika.

35 : Dial. II p. 138 et 147-8.

46 : Cf. Manual p. 357-8 et Vie p. 275 s.

306, 28 : Skt sûkara-mardanam de la racine mṛd « broyer » et sûkara- mârdavam substantif dérivé de l’adjectif mṛdu « doux, délicat »

42 : Cf. SBE XI p. 71 ou Dial. II p. 138.

46 : Cf. l’anecdote moderne contée dans Vie n. à p. 280.

307, 9 : C’est à tort qu’on traduit nisîdissâmi par « je voudrais me coucher » : dans le texte comme sur les bas-reliefs le Buddha ne se couche