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en France avec sa femme et ses trois fils en 1921. Henri fit ses études secondaires au collège de Saint-Jean-de-Maurienne et sa théologie au Séminaire français de Rome. Ordonné en 1936, il devint professeur au Grand Séminaire de Saint-Jean et servit pendant la guerre comme sous-officier dans un régiment du génie.

Un autre fils, Albert, est marié et occupe une situation dans une industrie en Savoie. Le plus jeune, Pierre, est également prêtre, après avoir parachevé ses études aux Facultés catholiques de Lyon. Aujourd’hui professeur au Petit Séminaire de Rumilly (Haute-Savoie), il a obtenu récemment le diplôme de docteur ès-sciences, à la suite d’une thèse brillamment soutenue à l’Université de Lyon.

Ces trois enfants de Notre-Dame-de-Lourdes, qui font honneur à leur petite patrie manitobaine, y ont encore deux grands-oncles Charles et Jean Augert, sans compter plusieurs cousins et cousines.[1]

  1. Pour ce chapitre et le précédent, l’auteur a largement puisé dans les notes du R. P. Antonio Champagne, qui a étudié spécialement l’histoire de la région. Il a également mis à profit les souvenirs de MM. l’abbé Marcel Dacquay, Joseph Blain, Godias Brunet, Camille Fournier et Édouard Brunel. Sans oublier M. Louis Donze, de Cognin (Savoie), et M. Grégoire Le Clech. directeur d’école à Leuhan (Finistère), auteur de remarquables études, Sur la piste des émigrants bretons en Amérique, publiées dans la revue Penn ar Bed, à Quimper