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resque ou la Qu’Appelle rejoint l’Assiniboine. Cet homme avait le talent des affaires. Il mit sur pied plusieurs petites industries — menuiserie, meubles, instruments aratoires, atelier de soudage — qui procurèrent de l’emploi à la population. De plus, il améliora le sort de ses ouvriers en construisant pour eux des habitations salubres à loyer modique. Bref, ce Rémois, décédé en 1953, fut le grand bienfaiteur de Saint-Lazare et mérita le titre de « père des Métis ».[1]

  1. Pauline Johnson, Canadian Born — Flint and Feather (poèmes complets), Toronto, 1912.

    Annette Saint-Amant, L’Art d’être heureuse. Montréal, 1929.

    Pierre Foursin, La Colonisation française au Canada.