Page:Fraigneau - Rouen Bizarre.djvu/336

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ville, où il logea dans l’impasse du Couaque et rue Picchine, deux vieilles rues rouennaises disparues depuis l’ouverture de la rue Edouard-Adam, était en même temps chef sonneur à l’église Saint-Vivien.

Les derniers chansonniers de la rue, car on ne peut compter pour tels ces camelots interlopes qui débitent les inepties de leur répertoire sur nos carrefours, ont été : Dauvergne, l’homme orchestre, qui devint constructeur-mécanicien à Elbeuf, le père Cabassol, et le père Julien, qui, soit sur la place Lafayette, soit à la foire Saint-Romain, installé sous son parapluie rouge, a chanté toutes les romances au goût du jour, accompagné par un groupe de dilettanti, auquel il plaçait, non sans difficulté, les billets de sa tombola finale.

À côté de ces types caractérisés, de ces amuseurs dont le souvenir est resté dans la mémoire de beaucoup, il en est d’autres quasi-oubliés, dont on ne se souvient que par quelque refrain