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Page:Fraigneau - Rouen Bizarre.djvu/364

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gentins d’une grosse caisse, lesquelles inondèrent à qui mieux mieux tout le voisinage du chemin de fer d’un déluge de marches et de contre-danses, le tout, comme moi, pour la gloire et le boulanger. » Qui sait où l’étoile de Gringalet l’eût conduit ? Petit directeur de théâtre, il pouvait le devenir d’un grand, mais il eut à subir des revers, fut poursuivi par des fournisseurs, eut à suporter un procès onéreux avec le directeur privilégié du Théâtre-des-Arts. Il n’en ouvrit pas moins une nouvelle loge sur la place Lafayette, vers 1843. On en lit une description pittoresque dans le feuilleton des Mystères de Rouen, signé de Nathanaël, paru dans le Censeur, de Rouen (no 4, 25 août 1844) « Tout près de là, est un théâtre modestement décoré du titre de spectacle. Un balcon peint en décor sur lequel se promène un singe, sert à faire la parade pour attirer les badauds. On donne deux représentations les jours ordinaires et trois ou quatre les dimanches et fêtes. L’affiche, écrite à la main, est placardée à la porte et annonce