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Note oubliée, page 14.


Sur ces vers :

N’avons-nous pas Bussang, Contrexéville et Bains ?
N’avons-nous pas St. Dié ?

Les Vôges sont vraiment favorisées par la nature du trésor des eaux minérales. La Semaine de Dubarias, en 1580, dit que cette province abonde

En bains non achetés,
Où le peuple étranger accourt de tous côtés.



J. Camerarius a célébré Plombières, par de beaux vers latins, en 1540. L’ouvrage le plus curieux sur nos eaux minérales, est le recueil de D. Calmet, intitulé : Traité historique des eaux et bains de Plombières, de Bourbonne, de Luxeuil et de Bains, (in-8. à Nanci, chez Leseure, en 1748.) Il ne parle pas des eaux de Bussang, de Contrexéville et de St. Dié, qui n’ont été connues que depuis. L’analyse chimique était fort imparfaite du tems du livre de Calmet ; mais on a, pour y suppléer, la dissertation du C. Nicolas sur les eaux minérales de la Lorraine, qui a remporté le prix de l’Académie de Nancy en 1778, (à Nanci, chez Thomas) et une autre dissertation, du même, sur les eaux minérales de St. Dié, (à Nanci, chez Haener). Didelot a donné un excellent avis aux personnes qui font usage des eaux de Plombières, in-8. 1782. Le C. Martinet a fait imprimer des journaux annuels des eaux de Plombières. Il est à désirer qu’on prenne la substance de ces divers écrits, et qu’on les refonde en un seul, qui servirait de manuel aux Baignans et aux Curieux qui