Page:Franc-Nohain - Les Mémoires de Footit et Chocolat, 1907.djvu/33

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Et ce fut, au cours de cette tournée, à Bordeaux, — il convient, en effet, de situer avec précision cet événement historique, — ce fut là que se décida la carrière de clown de Footit.

On ne connaissait jusqu’alors, en dehors de la pantomime, on ne connaissait que Footit écuyer, Footit le propriétaire de Tom o’Shanter, — car Footit, comme tous les écuyers de haute école, avait dû acquérir ce cheval, son cheval, pour devenir libre maître de ses exercices et de son dressage.

Or, Footit avait deux passions : son cheval et le jeu ; et il advint que ces deux passions se rencontrèrent de la façon la plus malheureuse.

Dans un petit café qui, pendant leur séjour à Bordeaux, était le quartier