Page:Franc-Nohain - Les Mémoires de Footit et Chocolat, 1907.djvu/95

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Parfois, cependant, Chocolat prend sa revanche.

― Monsieur Chocolat, vous savez ce que c’est qu’un téléphone ?

Et Footit, empruntant la chambrière de l’écuyer, l’allonge à terre, s’installe à genoux près du manche et enjoint à Chocolat de coller son oreille à l’autre extrémité, contre la mèche du fouet :

― Allô ! allô !… vous m’entendez ?

― J’entends !

― Allô ! allô ! Monsieur Chocolat ?

― Monsieur Footit ?

― Allô ! Voulez-vous me prêter cinq francs ?

― Allô ?

― Me prêter cinq francs ?

― Quoi ?