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Page:France - Saint Yves.djvu/92

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breton marchant avec modestie, la tête humblement baissée, bien que ses traits fussent empreints d’une grande douceur qui lui donnait un air de bonté peu ordinaire. Ceux qui l’avaient vu, dit l’office du Bréviaire du Petit Séminaire de Tréguier, pouvaient à peine se séparer de lui, tant était grand l’attrait de sa personne : Vix poterant homines ab ejus colloquio et consortio separari, propter ejus amabilem et admirabilem sanctitatem.

§ III. — Saint Yves étudiant à Orléans.

C’est, en 1277 que le jeune Yves de Kermartin se rendit à Orléans, accompagné de Jean de Kergoz, qui ne le quitta jamais ; de Guillaume Pierre et de Yves de Troézel, le neveu du recteur de Pleubian, que nous voyons nommés pour la première fois, bien qu’ils fussent sans doute ses compagnons d’études à Paris. Yves Suet, Henri Fichet et Raoul Potarn se contentèrent des leçons reçues à l’Université et ne vinrent point à Orléans. Les parents de notre pieux étudiant vivaient encore. Jean de ] Kergoz fit à cette époque un voyage en Bretagne, et se rendit à Kermartin pour leur donner des nouvelles