Page:Francisco de Miranda - Le général Miranda à la Représentation nationale, 1795.djvu/3

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Le Général

Miranda,

Aux Représentans

Du Peuple françois.




.... qui autem mh defendh, nec ebjîjîit, ſi peteſi, injuria, tàm eſt in uitio, quant ſi parentes aut amicês, aut patriam déferai. (Cic. de off. L. I, cap. VII.)

.... & quiconque ne défend pas l’opprimé, le pouvant, eſt auſſi coupable que s’il abandonnoit ſes parens, ſes amis, ou ſa patrie.




Citoyens

Je dénonce à la Convention Nationale, un crime dont la recherche & la pourſuite importent eſſentiellement à la liberté.

Ce crime exiſte ou dans l'impunité d’un grand coupable, ou dans la perſécution d’un innocent.

De toutes les manières de tuer la liberté, il n’en eſt pas de plus meurtrière, pour une République, que l’impunité du crime, ou la proſcription de la vertu.