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Page:Franqueville - Voyage à la Maladetta, 1845.djvu/28

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ment dans les autres localités. Au contraire, leur surface est unie, polie, comme si elle avait subi un frottement énergique et prolongé.

La superficie de plusieurs d’entre ces rochers est comme cannelée. Elle présente à l’œil de l’observateur ces raies, ces stries qui caractérisent les roches, qui ont éprouvé le frottement des glaciers. Les plus fortes de ces raies atteignent une largeur de deux à trois centimètres. Elles sont creusées aussi régulièrement que si un ouvrier les eût pratiquées à dessein avec une gouge. Elles sont dirigées dans le sens longitudinal de la vallée, c’est-à-dire parallèlement à la direction dans laquelle devait se mouvoir le glacier. Toutes ne sont pas aussi larges. Il y en a qui ne sont que de simples stries, mais leur direction est en général la même.

Le glacier de la Maladetta a donc dû descendre