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Page:Franqueville - Voyage à la Maladetta, 1845.djvu/35

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où elle ressort dans les bassins marécageux que nous avions traversés en quittant l’hospice. Le gouffre de Tourmon s’ouvre dans le calcaire de transition auquel appartiennent tous les rochers qui entourent la Rencluse.

Nous regagnâmes à la chute du jour le gîte que nous avaient choisi nos guides. Tous leurs préparatifs étaient déjà faits ; un mur de pierres sèches avait été élevé et formait une petite enceinte, à son extrémité pétillait un feu brillant dont un pin renversé par une avalanche avait fourni les matériaux. Les chasseurs s’occupaient à nous faire une cuisine toute montagnarde. Une couche des sommités feuillées des rameaux de pin nous offrait un lit, qui, pour être des plus rustiques, n’était pas à dédaigner.

Nous ne tardâmes pas à avoir de nouvelles rai-