Page:Friedrich Carl von Savigny - Traité de droit romain, Tome 1, 1855.djvu/39

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rait m’adresser, puisque j’ai cité les monographies, compositions fort importantes, car c’est surtout par elles que s’accomplissent aujourd’hui les progrès de la science, je ne dois pas oublier de relever une erreur assez commune sur le rapport de ces compositions spéciales avec les traités généraux. On se représente une monographie comme un chapitre d’un traité général détaché par hasard et publié séparément ; alors il suffirait de réunir un certain nombre de bonnes monographies pour avoir un bon traité général sur l’ensemble du droit. Mais l’auteur d’une monographie étudie un sujet spécial, et, de ce point de vue arbitrairement choisi, examine ses affinités avec les autres parties du droit ; or, le choix et la disposition des matériaux seraient tout différents s’il avait envisagé le même sujet comme partie intégrante de l’ensemble. J’ai cru ces réflexions nécessaires pour expliquer et justifier d’avance les différences que l’on remarquera entre mon traité de la possession et le chapitre de cet ouvrage consacré au même sujet.

Je joins à mon traité, sous le nom d’appendices, diverses recherches détachées.