Page:Friedrich Carl von Savigny - Traité de droit romain, Tome 1, 1855.djvu/40

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Plusieurs motifs m’y ont déterminé. Quelquefois une question particulière exige de si grands développements, qu’elle serait hors de proportion avec l’ensemble du traité et en dérangerait l’économie. Quelquefois aussi un sujet touche à tant de matières différentes, que, pour le traiter complétement, il faut le traiter à part ; cela s’applique surtout à l’appendice sur l’erreur (VIII). Enfin les recherches purement historiques sortent du plan de mon ouvrage ; mais parfois une institution de l’antiquité se lie si étroitement à une institution du droit romain actuel, que je ne pouvais mettre l’une dans tout son jour sans donner à l’autre une place spéciale ; j’en fais alors l’objet d’un appendice. — La délimitation des appendices ne saurait être précisée avec une exactitude rigoureuse, et peut-être plus d’un lecteur aurait voulu voir certaines matières rejetées en appendice, et d’autres insérées dans le traité. Mais c’est encore là une question où l’on peut sans inconvénients passer quelque chose au libre arbitre de l’auteur.

Autrefois, les auteurs traitaient toutes les matières du droit suivant une méthode