Page:Friedrich Carl von Savigny - Traité de droit romain, Tome 1, 1855.djvu/45

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il faudrait lire tous ces ouvrages sous le point de vue du traité, je veux dire les prendre comme termes de comparaison, afin de le rectifier et de le compléter ; travail qui améliorerait beaucoup de détails, mais changerait peu de chose à l’ensemble et aux doctrines fondamentales ; mais, commençant mon livre sur le déclin de la vie, il serait insensé de former un semblable projet. Celui qui croirait mon livre une œuvre durable augmenterait singulièrement sa valeur en y ajoutant ces compléments littéraires. Ce ne serait pas là une entreprise aventureuse, car on pourrait l’exécuter progressivement, choisir par exemple les auteurs d’une époque, ou même quelques-uns d’entre eux, afin de les étudier dans ce but. — On regrettera peut-être de ne pas trouver, comme introduction à ce traité, une indication générale des livres les plus utiles et les plus recommandables pour l’étude du droit moderne. Mais ce besoin, dont je reconnais toute l’importance, me semblerait mieux satisfait au moyen de bibliographies séparées ; de même que les détails historiques sur l’ensemble des sources, leurs manuscrits et leurs éditions, sont mieux placés dans une histoire