CHAPITRE 42.
Ainsi fut la paix faicte et accordée entre le conte de Flandres et ceulx de Gand, et leurs adjoins de Flandres, par le moyen du duc de Bourgogne, dont il acquit grant grâce de tout le pays, etc.
Le reste de ce chapitre 42 jusqu’au chapitre 49 est conforme au chapitre LX de mon édition.
À la fin du chapitre 59 du manuscrit, après le mot contraire, on lit :
« Ainsi est-il que, chils à qui il mes-chiet on lui mes-offre, soit tort ou droit. »
Après le chapitre LXIII de sa rédaction générale, Froissart interrompt son récit des guerres de Flandres pour ne le reprendre qu’au chapitre LXXXVI.
Dans le manuscrit, au lieu de Rasse de Harselles, on lit toujours : Rasse de Liedequerque.
Après le mot haie, le manuscrit ajoute, dans le chapitre 87 :
« Adonc dirent, en farsant, de lui : « Ernoul, garde-bien ce pas ; nous nous en allons ailleurs. » Après ceste déconfiture retourna le seigneur d’Enghien et les chevaliers et escuyers, et leurs gens en Audenarde ; et tint on ceste emprinse et besoingne achevée à grant proesce. »
Après le chapitre CII, dans sa rédaction générale, Froissart interrompt son récit des affaires de Flandres, et ne le reprend qu’au chapitre CXXI.
Le commencement du chapitre 95 du manuscrit est un peu plus détaillé que ne l’est le morceau correspondant, chapitre CXXI de mon édition. Voici le texte du manuscrit :
« Vous savez que, par le promouvement et conseil de Piètre du Bois, comme dessus est dit, Philippe d’Artevelle emprist d’estre souverain capitaine de Gand ; et ains que premièrement il l’emprint, Piètre du Bois l’en parla ; et quand ils furent d’accord, Piètre du Bois demanda à Philippe si il savoit faire le cruel et le hautain, et que c’estoit une principalle chose, selon ce que il averoit à faire à commun ; « car il fault à la fois faire le cruel et le haultain ; et n’y vault-on riens qui ne se fait cremir et redoubter, et renommer aucunes fois de cruaulté. » Et Philippe lui répondy que ouyl. »
Au milieu du chapitre CXXVII de sa rédaction générale, Froissart interrompt sa narration, et ne la reprend qu’au chapitre CXLVIII.
Le chapitre 111 du manuscrit manque entièrement dans la révision générale ; le voici :
CHAPITRE 111.
Tantost après tout ce fait, Franchois Acreman et ceulx qui furent avec lui vers le conseil de Liége et vers la ducesse de Brabant, pour