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Page:Froissart - Les Chroniques de Sire Jean Froissart, revues par Buchon, Tome II, 1835.djvu/370

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CHRONIQUES DE J. FROISSART. ADDITION AU LIVRE II.

avoit trouvées à Franchois Acreman aux deux dessus dits. Si forent d’accord que messire Jehan se partesist tantost et retournast vers le duc de Bourgogne dire les nouvelles, et rapportast lettres de monseigneur de Bourgogne, de confirmation de paix. Il le fist et s’en retourna en France vers le duc de Bourgogne, auquel il remontra, tout le traictié.

« Le duc de Bourgogne l’ouy voullentiers, et fist escripre lettres ouvertes et closes. »

Les chapitres 298 à 300 du manuscrit renferment la fin du chapitre CCXXXVIII et les premières lignes du chapitre CCXXXIX.

Les chapitres 301 à 308 répondent au reste de ce chapitre CCXXXIX.

Après les mots : en la ville de Gand, qui, dans mon édition, terminent le texte du chapitre CCXXIX et le livre deuxième, on lit dans le manuscrit, en forme d’épilogue :

« Et en cel estat et par ceste manière demouèrrent tes choses ; et se reprist la terre de la conté de Flandres à estre fort labourée ; et mirent les Flamangs paine à regainguier de nouvel, et à rediffyer les villes et maisons qui avoient esté désolées des guerres dessus dictes.

« Vous advez bien mémoire que Piètre du Bois y dist à Franchois Acreman que, se il demouroit en Gand, que il en mourroit ; il n’en menty pas, car dedans l’an que la paix ayoit esté faicte, il fu espié du bastard du seigneur de Hcrselles, lui dixième, que il revenoit de l’église Saint-Pierre de Gand ; se fu ochis. Il n’en fu plus, ne la ville ne s’en bougea, ne paix ne s’en brisa. De tous les souverains capitaines de toutes les guerres présentes ne demeura en vie à Gand, que Piètre le Wîntre. Or regardez le loyer que on a de servir commun. »


FIN DE L’ADDITION AU LIVRE II.