Aller au contenu

Page:Frollo - Paris qui chante, paru dans Le Petit Parisien, 18 janvier 1898.djvu/12

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

amicales les Bigotphonistes Rigolos. Le onzième arrondissement eut ses Zingophonistes ; le faubourg Saint-Denis, la rue Boulle, les rues Julien-Lacroix et Michel-Lecomte l’imitèrent, et d’autres encore, si bien que l’on ne compte actuellement pas moins de trente Sociétés bigotphoniques dans Paris et sa banlieue. Alfort a la Bamboche, Stains les Altérés, Pantin la Gaudriole, Saint-Ouen les Rigolos de Cayenne. Villemomble, Saint-Maur, Aubervilliers, Billancourt ont également suivi le branle. On ne sait trop où s’arrêtera cette bizarre expansion de la gaieté populaire qui se mêle partout aux rasades et aux chansons.

C’est presque de la folie. Mais faut-il s’en plaindre et prétendre que les Parisiens décadents reviennent à la royauté du Prince des fous ?