Page:Froment - Notice historique sur L'Abord-à-Plouffe, c1920.djvu/9

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lesquelles ils avaient voyagé. Cet endroit c’était chez les Plouffe… L’Abord-à-Plouffe : tel fut donc le nom qu’on donna naturellement à l’endroit.

D’aucuns prétendent aussi que ce lieu reçut son nom de ce que le GrandBac qui traversait les voyageurs d’une rive à l’autre appartenait à la famille Plouffe. Peu importe ! L’endroit fut baptisé de ce nom et l’appellation s’étendit ensuite à tout le rang qu’on nommait jusqu’alors le Rang du Bord de l’eau.


(N. B.) Nous croyons intéresser nos lecteurs en leur donnant ici deux extraits de nos registres paroissiaux. Ils ont été écrits et signés par le premier curé de St-Martin et ils ont un véritable cachet d’antiquité. Nous les reproduisons avec le respect du texte et de l’orthographe… Les « plouf » et « les leblanc » étaient déjà nombreux à l’Abord-à-Plouffe.

« L’an mil sept cent soixante et quatorze, le vingt et un du mois de Novembre, après la publication de trois bans pendant trois dimanches de suitte aux messes solennelles entre joseph jacques plouf fils de charles plouf et de marie cécile berthiaume les pères et mère de la paroisse de saint Martin d’une part et marie geneviéve taillefer fille de pierre taillefer et de marie marguerite chartrand les père et mère aussi de la même paroisse, de l’autre part, je soussigné curé de la paroisse de saint Martin ai reçu leur mutuel consentement de mariage et leur ai donné la bénédiction nuptiale avec les cérémonies prescrites par la sainte église en présence de charles plouf père de l’époux, laurent plouf son oncle, pierre taillefer père de l’épouse jean taillefer son oncle, françois antoine son frère lesquels ont dit ne savoir ni écrire ni signer.

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« L’an mil sept cent soixante et quatorze les dix huit du mois de mai, je, payet prêtre curé de l’église de St-Martin de l’isle jésus soussigné ai baptisé la fille née d’aujourd’hui de julien leblanc et de marie gaulin les père et mère mariés ensemble à qui on a donné le nom de marie victoire ; le parrain a été Louis Payet de Montréal la marraine marie victoire fortin d’ici lesquels ont déclaré ne savoir écrire ni signer.

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