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Creuse-Goutte, vallée, écart et cascade. – Paris-Goutte, écart. – Goutte-du-Tour, écart et forêt communale. – Goutte-du-Chat, écart. – Goutte-des-Sats[1], écart. – Relles-Gouttes[2], hameau. – Gouttridos[3], section. – Forgotte[4], section. – Peute-Goutte[5], ferme. – Goutte-de-la-Montée, écart. – Goutte-Logelot, ferme. – Goutte-des-Ruaux, ferme. – Grande-Goutte, ferme. – Goutte-Choine, lieu dit.

La Goutte prend quelquefois naissance dans un lieu défriché, toujours humide, appelé en patois un hchais, d’où l’on a fait : Hchai-Gottêye, écart, Hchai-Gley, lieux dits, que l’on a francisés, en les dénaturant entièrement, en Xégoutté. – Chaies-Gley.

Le Rupt

Mot germain désignant un ruisseau ; en grossissant, une goutte devient un ruisseau, un rupt (in ri en patois). Les Bas-Rupts, section. – Les Hauts-Rupts, hameau. – La Basse-des-Rupts, hameau et vallée, nom aussi d’un ruisseau. – Le Noir-Rupt, écart et vallée, nom aussi d’un ruisseau.

  1. Mieux Goutte-des-Saps, ancienne orthographe du verbe saper ; car on a défriché des sapins dans la vallée, ou de Sap, sapin, comme Ban-de-Sapt.
  2. Relles, rapides, vallée très abrupte où coulent les gouttes.
  3. Gouttes-Ridos, puis Gouttesridos et Gouttridos.
  4. For et gotte, patois de goutte ; autrefois Four goutte, Fourgotte puis Forgotte.
  5. Peute, laide en patois.