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 le général Custine réclamait 2.467 hommes au département des Vosges, pour compléter l’effectif des bataillons. »

La commune de Gérardmer, en réponse aux réclamations, avait déjà offert 3 hommes à chacun desquels elle donnait 130 francs pour l’équipement. (13 Décembre 1792).

Le décret du 29 Septembre 1791 de l’Assemblée nationale ayant décidé l’organisation de la garde nationale, la commune de Gérardmer établit un bataillon de cette, milice. La municipalité vota une somme de 25 francs à N. Jacquot, commandant en chef de la légion du district de Bruyères, chargé de former les registres de la nouvelle formation de la garde nationale de Gérardmer (Juin 92) ; elle vota également un assignat de 5 livres à chacun des 24 nouveaux officiers de la garde nationale, qui devaient se rendre à Bruyères pour choisir le commandant général des légions du district (Mai 92).

L’année suivante, des piques (190) furent distribuées à la garde nationale de Gérardmer, et remises aux capitaines des compagnies.

Le bataillon complet de Gérardmer se montait à 600 hommes ; les cadres en furent renouvelés le 12 Mai 1793, à l’église de Gérardmer, « sur le midy », en présence de la municipalité et de Nicolas Jacquot, chef de légion du district ; les chefs furent élus à la pluralité des suffrages.

Le 16 Août 1793, sur le rapport de Barrère, la Convention voyant la patrie attaquée de toutes parts, décréta le principe de la levée en masse :

Le peuple français déclare par l’organe de ses représentants qu’il va se lever tout entier pour la défense de son indépendance, de sa liberté, de sa constitution, et pour délivrer son territoire de la présence des despotes et de leurs satellites.

Le département des Vosges, tout en faisant remarquer