Aller au contenu

Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/204

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
− 198 −

de Géramer, accusée de sortilège, les officiers se transportaient au dit lieu pour en informer et y séjournaient trois jours, auquel lieu ils dépensaient quarante-huit francs neuf gros, tant pendant l’information, audition de bouche de la prévenue, que recollement et confrontation des témoins,

ci XIVIIJ fr. IX gr.
L’information faite fut envoyée à Nancy, le port VIIJ fr. IX gr.
Le droit des sieurs échevins IIIJ fr. IX gr.
Les dicts sieurs échevins ayant été d’avis de faire donner la question à la prévenue, le prévôt (d’Arches) envoya quérir le maistre (des hautes œuvres), pour le messager V fr. IX gr.
Pour le droit du maistre d’avoir donné la question V fr. IX gr.
Pour ses trois journées VIII fr. IX gr.
Pour le chirurgien qui y fut employé IIIJ fr. IX gr.
Pour les frais faits le jour de la question V fr. VIII gr.
Pour l’avoir razée[1] V fr. VIII gr.
La question donnée, le procès fut de rechef envoyé à Nancy, pour le port VIIJ fr. VIII gr.
Le droit des sieurs échevins IIIJ fr. VIII gr.
Pour quarante-cinq journées qu’elle a esté en prison VJ fr. VI gr.


La dite Mougeatte fut renvoyée, comme appert de la sentence ci-produite, et ainsi les dépenses tombent sur son Altesse.

Police communale. — La police de la localité était faite, comme elle l’est encore actuellement, par le maire assisté des jurés. Il y avait en outre des fonctionnaires spéciaux chargés de veiller au bon ordre. C’étaient :

1° Les bangars ou gardes-champêtres ;

2° Les pastrouilleurs ;

3° Les employés de la maréchaussée ;

4° Les gardes de cabaret ;

5° Les gardes-chasse ;

6° Les fonctionnaires du domaine.

  1. On rasait les prévenus de sorcellerie sur tout le corps, pour voir s’il n’avaient pas de marques diaboliques.