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municipal établit la gratuité dans toutes ses écoles, devançant ainsi d’un demi-siècle, dans l’une de ses parties, le fameux article 7.

La rétribution à fournir aux instituteurs fut ainsi fixée : pour les écoles sections (Beilliard, Phény, Bas-Rupts, Rayée, Gouttridos, Xonrupt et Rayée, Haie-Griselle, Liézey), 125 francs par an, dont 25 francs pour le logement, et 100 francs pour le traitement fixe. Pour l’instituteur du centre, 500 francs ; pour l’institutrice, 300 francs.

En outre, les instituteurs percevaient l’affouage personnel de 6 stères de bois, et 9 stères pour le chauffage de chaque école de section, 18 stères pour chaque école du centre.

En 1836, le traitement de l’instituteur du centre fut augmenté de 50 francs, en témoignage de satisfaction ; la municipalité montrait par là qu’elle attachait un grand prix à l’instruction des enfants et qu’elle savait être reconnaissante envers ses instituteurs.

Dès que Gérardmer eut un maître d’école, il eut une maison pour le loger et une salle de classe pour recevoir les élèves. La maison d’école servait aussi de maison commune ; elle renfermait une pièce distincte – la chambre communale – où se réunissait l’assemblée de la communauté.

Plusieurs articles de dépenses, tirés des comptes des syndics et des commis, attestent l’ancienneté de la maison d’école ; en 1706, dépense de palis pour fermer le jardin de la maison d’escolle[1] ; en 1710, dépense de 18 gros pour « avoir raccommodé les vitres à l’escole[2] » ; en 1713, dépense de 21 francs, « prix de 2 milliers d’escendes (essis) pour la toiture de la maison d’escolle[3] » ; en 1715, dépense de 7 francs « pour réfection du jardin

  1. Archives communales C.C.IV., V. et D.D.XV.
  2. Id.
  3. Id.