de l’escolle[1] » en 1716, dépense « pour du papier et de l’encre payée au maitre d’escolle[2] » ; etc.
Vers le milieu du xviiie siècle, la maison d’école tombait en ruines ; dès 1751, les habitants en demandèrent la reconstruction, disant « qu’elle était croulante, qu’il était nécessaire de la rétablir à fondamentis ; cette nouvelle charge accablerait les suppliants s’il n’y était pourvu[3] ». Ils demandaient au chancelier de faire « par leur syndic la vente et aliénation de tous les morceaux de leurs pâquis communaux, stériles à la bienséance des habitants, jusqu’à la quantité de 50 arpents, pour affecter le montant de la vente à l’extinction des 1.500 livres de dettes dont la communauté est encore chargée, et à la bâtisse de la maison d’école[4]. »
Le chancelier répondit :
Qu’il ne pouvait permettre à la communauté d’aliéner ces terrains ; mais il promit d’étudier quel autre parti plus avantageux il lui conviendrait de prendre à cette occasion[5].
Il vint lui-même à Gérardmer. Après avoir constaté le mauvais état de la maison d’école, il autorisa la commune à construire une nouvelle bâtisse, à la condition de « louer pendant neuf années des terrains pour le paiement de la construction[6]. »
Le sieur Salmon, architecte à Remiremont, après avoir visité l’état actuel de la maison, sur l’ordre du chancelier, dressa procès-verbal de sa visite et établit un devis avec plans du projet de reconstruction.
Le devis des bois qu’il dressa à cet effet, s’élevait à 64 pieds[7].
École des filles
La municipalité, en l’an XI, exprima le