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Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/302

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C’était plutôt une sorte de mélopée, brodée sur un motif principal, qu’un chant bien rythmé.

Ces chansons n’ont pas disparu ; malheureusement elles sont trop souvent d’une gauloiserie plus que rabelaisienne ; pour donner une idée du genre, nous citons la chanson suivante qui avait un grand succès il y a 50 ans.

1j01i11i k 2j-12i j i22h 1k 1k 3j-13i h33g

3i23h i33j 3i23g h33i 3i23f g33h 3i03f e33g

II. Oh hô ! Pé m’fou bé d’c’lè !
Ja co dé sou pou mi rèchetè.
Jè m’ fou bé d’clé,
Jè m’ vie mèriè,
Qui os-ce qué t’vourau ?
To to coue seu do lé coborè,
On n’voue rie qu’c’lè.

III. El ové coran, drobè lo champ
Ché lo p’tit Colon, é trô môhon,
Tô tan-z’otran,
El y font beignant,
Ehchèye te toci,
J’ prôch’ron[1] d’ti.

I. – Je suis Nicolas Étienne – Je demeure là-haut à la Poussière – Je suis conscrit – Pour cette année – Mais si je suis pris – Je ne partirai pas.

II. – Oh ho ! Je me moque bien de cela ! – J’ai encore de l’argent pour me racheter (me payer un remplaçant) – Je me moque bien de cela – Je veux me marier – Qui est-ce qui te voudrait ? – Tu es toujours saoul dans les cabarets – On ne voit que cela (de toi).

  1. Procher, parler, de l’allemand sprechen.