Page:Géhin - Gérardmer à travers les âges.djvu/303

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III. Il s’en va courant – À travers le champ (la prairie du champ) – Chez le petit Colon aux Trois-Maisons – Tout en entrant – Ils (les parents et la jeune fille) lui font accueil – Assieds- toi ici – Nous parlerons de toi.

Vieilles coutumes et pratiques superstitieuses

« Le montagnard est religieux et sincèrement attaché à la foi de ses pères[1] » ; mais ni lui ni aucun des historiens de Gérardmer n’ont mis en relief ce trait du caractère des Gérômois : leur crédulité aux revenants, aux sorciers, aux guérisseurs du secret.

Un tantinet superstitieux aussi, le montagnard se fiait davantage aux artifices des jeteurs de sort qu’à la science du médecin.

On pourrait remplir un volume en notant les formules bizarres, les recettes baroques qui servaient à guérir les maladies ; celles des bêtes aussi bien que celles des gens.

Nous en donnons quelques-unes des plus connues dans le pays.

Remède pour guérir la jaunisse. – Prendre une pièce de 5 francs et faire avec elle 3 fois le tour de la figure du malade en prononçant les paroles suivantes : « Je t’adresse et te commande, au nom du grand Dieu vivant, d’Emmanuel

  1. Abbé Jacquel.