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Rappelons dans quelles circonstances furent créées ces armes.

Au moment des fêtes données à l’occasion du centenaire de la réunion de la Lorraine à la France, quand on voulut représenter dans la galerie des Cerfs du Palais ducal les armoiries des principales communes de la Lorraine, il fut impossible de découvrir celles de Gérardmer ; on en créa pour la circonstance. L’idée de faire des armes rappelant la légende qui attribue la fondation de Gérardmer à Gérard d’Alsace est de M. Adam, substitut à Nancy ; la rédaction et le dessin, de M. Lapaix, auteur de l’Armorial des Villes de Lorraine (Nancy 1868, p. 300.).

M. Lapaix dit à ce sujet : « Les armes de Gérardmer sont d’azur au chevalier vêtu d’argent, monté sur un cheval de même, harnaché de gueules ; le chevalier tenant une oriflamme d’or chargée d’un alérion de gueules, le tout posé sur un tertre de sinople, au-dessus d’un lac d’argent coulant jusqu’en pointe. »

Ces armes ont vécu.

Clergé

La Paroisse de Gérardmer

Pendant plusieurs siècles, les habitants de Gérardmer ne possédèrent sur leur territoire d’autre édifice religieux que la petite chapelle érigée par Bilon et dédiée aux saints Gérard et Barthélemy. Ils étaient obligés d’aller à Gerbépaulx (Gerbépal) pour assister aux offices et recevoir les sacrements.

Cette dernière localité était, depuis le commencement du xvie siècle, le siège d’une chapelle vicariale relevant de la cure de Corcieux et desservie par un vicaire résident.

Les habitants de Gérardmer étaient, pour ce fait, sujets à certaines redevances envers ceux de Gerbépaulx ; ils