de wagon au milieu
du va-et-vient des voyageurs. Ils se sentaient tout étourdis du voyage
et assourdis par les sifflets des locomotives, par le fracas des
wagons sur le fer, par les cris des employés et des conducteurs de
voitures.
André s’informa avec soin du chemin à suivre pour se rendre à
l’adresse de son oncle. Puis, courageusement, il reprit Julien entre
ses bras et, à travers la foule qui allait et venait dans la grande
ville, il s’achemina tout ému.
— Quoi ! pensait-il, nous voilà donc enfin au terme de notre voyage !
Mon Dieu ! pourvu que nous trouvions notre oncle et qu’il se montre
content de nous voir !
Le petit Julien n’était pas moins ému qu’André ; il faisait les mêmes
réflexions sans oser le dire. En même temps, il