admirait le courage
de son aîné, dont le calme et la douceur ne se démentaient jamais.
Enfin on atteignit la rue tant désirée ; avec un grand battement de
cœur on frappa à la porte et on demanda Frantz Volden.
Un marin d’une quarantaine d’années vint ouvrir et répondit : — Frantz
Volden n’est plus ici, voilà tantôt cinq mois qu’il est parti.
— Mon Dieu ! s’écria André avec anxiété ; et il devint tout pâle comme
s’il allait tomber. Mais bientôt, surmontant son trouble, il reprit :
— Où est-il allé ? savez-vous, monsieur ?
— Parbleu, jeune homme, dit celui qui avait ouvert la porte, entrez
vous reposer : Frantz Volden est mon ami ; nous causerons mieux de lui
dans la maison que sur la porte. Le mistral n’est