Enfin, au bout de quelques jours, la Garonne alla s’élargissant de
plus en plus entre ses coteaux couverts des premiers vignobles du
monde. En même temps on apercevait un plus grand nombre de bateaux.
Bientôt même, au loin, on vit sur le fleuve toute une forêt de mâts.
— André, disait Julien en frappant dans ses mains, vois donc ; nous
arrivons, quel bonheur !
On apercevait en effet Bordeaux avec ses belles maisons et son
magnifique pont de 486 mètres jeté sur le fleuve.
Chacun, sur le Perpignan, était plus attentif que jamais à la
manœuvre, afin qu’il n’arrivât pas d’accident. Bientôt le