que Gérondeau, que Rafflard, que Sansonnet et que Jouvard le poëte.
Il savait bien que la pauvreté l’attendait, qu’il aurait la malédiction de sa famille. Mais il était résolu à tout supporter.
Il comptait d’ailleurs s’arranger une existence heureuse, égayé de petits bonheurs négatifs ; et certes au ministère, pendant un mois, il avait fait provision pour l’avenir de ces jouissances peu coûteuses.
Pourrait-il connaître le spleen désormais après la besogne affadissante à laquelle il avait été condamné ?
Il lui semblait aujourd’hui qu’il eût écouté sans bâiller une conférence de M. Frédéric Morin.
Le matin il se lèverait tard ; en se roulant paresseusement sous ses couvertures, il se dirait : Voici l’heure d’aller au bureau ! Rafflard patauge dans la boue, Basquin sera malade.
Dans l’après-midi, autres félicités.
Peut-être ne déjeunerait-il pas ; mais s’il déjeunait, il ne ferait pas sa cuisine lui-même, il mangerait au restaurant, et il ne serait pas exposé par distraction à boire son encrier.
Il irait, il viendrait ; il ne serait point cloué sur sa