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Page:Gaboriau - Les Gens de bureau, Dentu, 1877.djvu/173

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XXVIII


On ne se résigne pas volontiers à perdre quatre-vingt-dix francs, et un honnête homme n’a qu’une parole, même avec son tailleur.

Voilà pourquoi le lendemain retrouva Caldas à son bureau. Mais comme il n’avait pas encore digéré l’affront de la veille, il s’était procuré les tables de mortalité de Déparcieux afin d’étudier la question économique des caisses de retraite.

Ce précieux ouvrage lui apprit que la vie probable d’un homme parvenu à l’âge de vingt-cinq ans (et Caldas les aurait à la Saint-Jean d’été) est de quatorze ans et huit mois.