Page:Gaboriau - Monsieur Lecoq, Dentu, 1869, tome 1.djvu/125

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de ses paupières bouffies, roula le long de sa joue et se perdit dans sa barbe.

On le pressa de questions… Pas un mot.

— Puisque c’est ainsi, fit le médecin, qu’il est au secret et qu’on ne peut lui donner un compagnon, il faut lui mettre la camisole de force.

Après avoir aidé à emmailloter le prévenu, Lecoq se retira tout pensif et péniblement ému. Il sentait, sous le voile mystérieux de cette affaire, s’agiter quelque drame terrible.

— Mais que s’est-il passé ? murmurait-il. Ce malheureux s’est-il tû, a-t-il tout avoué au juge ?… Pourquoi cet acte de désespoir ?…