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Page:Gaffiot - Dictionnaire illustré Latin-Français.djvu/135

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tum rem adducere Cic. Las. 20, restreindre une chose, la resserrer dans un cercle étroit H 3 res in angusto est G/ES. G. 2, 25, 1, les affaires sont dans une situation critique fl 4 [poét.] angusta viarum Vihg. En. 2, 332; Tac. H. 3, 82 ; 4, 35, chemins étroits, rues étroites [mais angusta cor-poris Sen. Ep. 78, 9, parties peu étendues du corps], angustus, a, um (ang-, cf. an-

00, S-yy.1»), 111 étroit, resserré -.angusta domus Cic. Fin. 1, 65 ; castra angusta Ces. G. 4, 30, 1; angustus aditus CMS. C. 2, 25, 1, maison peu spacieuse, camp de faible étendue, entrée étroite H 2 [en pari, du temps] étroit, limité : Vihg. G. 4, 197; Sen. Contr. 2, 3, 7 ; Quint. 11, 1, 46; Sen. Ep. 17, 9; Pun. Ep. 2, 7, 4 11 3 [fig.] étroit, limité, étroitement mesuré : nostra (liberalitas) angustior Cic. Fam. 3, 8, 8, ma générosité se limite davantage ; angusta re frumentaria utebatur Cjes. G. 3, 43, 2, il avait un approvisionnement restreint H 4 [rhét.] angusta oratio Cic. Or. 187, style à phrases étrécies, resserré ; tn angustissimam formulam sponsionis aliquem concludere Cic. Com. 12, enfermer qqn dans la très étroite formule de l’engagement réciproque 11 5 [en pari, de l’esprit] étroit, mesquin, borné : Cic. Pis. 57; Off. 1, 68, etc.; alii minuti et angusli Cic. Fin. 1, 61, d’autres à feprit pusillanime et étréci ¶ [eu part.] étroit f = ou l’on est à l’étroit, gêné]: in rébus tant subitis tamque angustis Cic. Fam. 10, 16, 3, dans des circonstances si soudaines et si pressantes ; unde angusta et lubrica oratio Tac An.

2, 87, ce qui faisait que la parole était à l’étroit et sur un terrain glissant.

ânhëlâbundus, a, um, c. anhe-lans: Char. 49, 4.

ânhêlans, Hs, haletant, hors d’haleine : Virg. En. 10, 837.

ânhêlâtîo, ônis, î. (anhelo), respiration difficile, essoufflement : Pun. 9. 18 ¶ asthme : Pun. 23, 47 ■ ¶ [fig.] irisation : Pun. 37, 89.

ânhêlâtôr, ôris, va., qui respire difficilement : Plin. 22, 105, etc.

\ ànhëlàtus, a, um, part. p. de anhelo.

2 ânhëlâtûs, ùs, m., c. anhë-iitus, Macrob. Exc. 631, 8.

ânhëlïtûs, ûs, m. (anhelo), *\ 1 exhalaison : Cic Sen. 16, Div.

1, 115 II 2 respiration, souffle : PL Ep. 205, etc. Sen Ep. 30, 14 11 3 respiration pénible : Cic. Off. 1, 1311| asthme : Plin. 20, 140.

anhelo, âvi, âlum, are (an et halo), I int. 111 respirer difficilement, être hors d’haleine : Lucr.

3, 489; Virg. En. 5, 425 11 2 émettre des vapeurs : Virg. En. 8, 421 ; Plin. 5, 55.

II tr., oxhalor : Cic. de Or. 3, 41 ; Ov. M. 7, 115 II [fig.] scelus anhelans Cic. Cat. 2, 1, respirant le crime.

ânhëlôsus, a, uni (anhelo), qui

a l’haleine courte : C-AuR. Acut. 2, 28, 148.

ânhêlus, a, um (anhelo),^ 1 essoufflé, haletant : Virg. G. 2, 135 Il avec gén. : longi laboris Sil. 15, 718, essoufflé à la suite d’un long effort fl 2 qui rend haletant : Lucr. 4, 875 ; Virg. G. 3, 496 ; Ov. M. 11, 347.

\ ànhydros, t, f. (âv-jîpo;), narcisse [fleur] : Apul. Herb. 55.

2 Anhydros, i, f., Ue de la mer Egée : Plin. 5, 137.

ânïàtrôlôgëtos, i, m. (hua-pa-Xo’yT)toç), qui n’a aucune connaissance de la médecine : Vitr. 1, 1, 13.

Anïcàtus, i, m., nom d’un affranchi d’Atticus : Cic. Au. 2, 20, 1.

ànïcêtum, i, n., anis [plantej : Plin. 20, 186.

Anïcëtus, i, m., nom d’un affranchi romain  : Tac Ann.

14, 3.

Anichïse, ârum, f., ville de Bcotie : Plin. 4, 26.

ânïcilla, œ, f. (dimin. de ani-cuta), petite vieille femme : Varr. L. 9, 74.

Anïcïus, ii, m., nom de famille : Cic Dr. 287 II Anïcïâmis, a, um, d’Anicius : Plin. 15, 54 ¶ remontant au consulat d’Anicius [L. Anicius Gallus, 160 av. J.-C.]: Cic. Br. 287.

ânïcûla, se, f. (dim. do anus), petite vieillo : Ter. And. 231 ; Cic Div.2,36; l, 55.

ânîcûlâris, e (anicvla), digne d’une vieillo femme, à la manièro d’une vieille femme : Aug. Psalm. 38, 11.

Anidus, i, m., montagne de Ligurie : Liv. 40, 38, 3.

Anïën, ênis, Anïo, ônis, Anïê-nus, i, m., l’Anio [affluent du Tibre] : Cat. d. PRtsc 6,16 II Cic Brut. 54; Serv. En. 7, 683 \\ Prop. 5, 7, 86; Stat. S. 1, 3, 70 II -ïensis, e, de l’Anio : Cic. Plane. 54; Liv. 10, 9. 14 ou -ïënus, a, um Virg. G. 4, 369.

Anïënïcôla, œ, m., habitant des rives de l’Anio : Sil. 4, 225.

Anigrôs(-us), i, m., l’Anigre [fleuve de Thessalie] : Ov. M.

15, 282.

ânïlis, e (anus), de vieille femme : Virg. En. 7, 416; Ov M. 13, 533 ¶ à la manière d une vieille : Cic. Tusc. 1, 93 ; Div. 2, 125 ; 2, 70.

âiiilïtâs, Stis, f., vieillesse de la femme : Catul. 61, 155.

ànîlïtër, à la manière des vieilles femmes : Cic 3, 92.

ânïlïtor, âri (anus), devenir une vieille femme : Apul. Mund. 23.

ânilla, œ, f., c. anicula : Macr. Exc. 626, 14.

ànïma, œ, f. (cf. animus), souffle, ^| 1 air: quse spirilu in pulmones anima ducitur Cic. 2, 138, l’air que la respiration amène dans les poumons; (animus) ex inflammata anima conStat. Cic

Tusc. 1, 4 2, (l’âme) est formés d’un air enflammé; reciprocare animam Liv. 21, 58, 4, aspirer et expirer l’air (respirer) ; quiddam ex igni atque amma temperalum Cic. 3, 36, un composé de feu et d’air ¶ souffle de l’air : quœsit animas secundas Lucr. 5, 1229, il implore des souffles favorables ; impellunt animée lintea Thraciœ Hor. O. 4, 12, 2, les souffles de Thrace gonflent les voiles II 2 souffle, haleine : con-tinendâ anima ClC. de Or. 1, 261, en retenant (ménageant) son souffle ; animas et olentia Medi ora fovent illo (malo) Virg. G. 2, 134, les Mèdes parfument de celte pomme leur haleine et leurs bouches fétides fl 3 âme [principe de la vie], vie: animam edere, efflare, emittere, exhalare, expirare, etc., rendre l’âme, exhaler son âme (sa vie), mourir; animam agere Cic. Tusc. 1, 19, être à l’agonie ; tantum in unius anima posuit, ut Cic. Mur. 34, il mit à si haut prix l’existence d’un seul homme que ; satis kabebatis animam relinere Sall. J. 31, 20, il vous suffisait de garder la vie; animam debere Ter. Phorm. 661, devoir jusqu’à son souffle de vie [être criblé de dettes] Il [c-n pari, des animaux] dulces animas red-dunt (vituli) Virg. G. 3, 495, (les jeunes taureaux) exhalent le doux souffle de la vie !l [en pari, des plantes] qusedam animam habent nec sunt animalia Sen. Ep. 58, 10, il y a des choses qui ont une âme, sans être du règne animal [c.-à-d. qui sont animées et vivent] Il âme [terme de tendresse] : vos, meœ carissimee anima Cic. Fam. 14, 14, 2, vous, mes très chères âmes ¶ âme (être, créature) : Plotius et Varius Vergiliusque animée quales neque candidiores terra tulit neque... HOR. i’. /, 5, 40, Plotius et Varius et Virgile, âmes (êtres) comme la terre n’en a jamais porté de plus pures, cf. Virg. En. 11, 24; vos, Treveri ceterœque servientium animai Tac H. 4, 32, vous, Trévires et tous les autres êtres (peuples) esclaves; nos animée viles Virg. En. 11, 372, nous autres, créatures de rien 11 4 âme [par oppos. au corps] : numquam wdi animam rationis participera in ulla alia nisi humana figura ClC 1, 87, jamais je n’ai vu d’âme raisonnable dans une autre forme que la forme humaine ; de immor-taliiate animse Cic. Rep. 6, 3, sur l’immortalité do l’âme; non inte-rire animas G/T-;s. G. 6, 14, 5, [les druides enseignent] que les âmes ne meurent pas, cf. Sall. C. 2,8 ; 2, 9 ; J. 2, 1 II âme [en tant que principe vital, distinct du corps, mais opposé à animus, siège de la pensée, comme dans Epicure zi fiXoyoïi s’oppose à tô Xoyuov] : Lucr. 3, 35 ; 3, 136 ; 3, 166, ele ; Sall. J. 2, 1 ; 2, 3 ¶ les âmes des morts 3 ClC. Vat 14 ; Lucr. 3, 627, etc. ; Virg. En. 4. 242, etc. -^—> gén. arch. animai Lues.?