Page:Gagneur - Le Divorce.pdf/158

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gations, il y a nécessité de modifier le contrat primitif, et de relever l’autre partie de tout ou portion des engagements contractés par elle. Le dissentiment ne s’élève que sur la question de savoir si on laissera seulement à l’époux outragé le choix entre les tortures de la cohabitation conjugale et la séparation de corps, ou bien si on lui permettra d’opter entre la cohabitation, la séparation et le divorce. C’est, en effet, dans ces termes que la question du divorce est aujourd’hui posée en France. Il ne s’agit plus d’opter entre deux institutions et de proscrire l’une en accueillant l’autre. Cette nécessité n’existe heureusement pas. Si la loi du 20 septembre 1792 a admis le divorce à l’exclusion de la séparation ; si la loi du 8 mai 1816 a admis la séparation à l’exclusion du divorce, le Code civil,