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tions qu’il s’impose ; l’autre met sa perfection à satisfaire tous les besoins de l’homme, et à mettre le moins souvent possible la passion individuelle aux prises avec l’ordre social. Aussi est-ce une objection à peu près abandonnée contre le divorce, que celle de son incompatibilité avec le dogme catholique ; et a loi de 1816, votée sous l’influence de cette idée, n’est cependant aujourd’hui défendue que par des considérations empruntées, non à la religion, mais à la politique et à la morale. C’est sous ce seul point de vue que la question peut désormais être sérieusement traitée. L’intérêt des mœurs, en général, l’intérêt de la femme, l’intérêt des enfants, tels sont les éléments de la discussion.

Le divorce, par cela seul qu’il offre aux époux l’éventualité d’une dissolu-