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Après avoir salué toute l’assistance, le gigantesque oiseau s’envola à la vitesse de 225 kilomètres à l’heure.

Le soir même il arrivait à Légia.


Campagne du Chili


Combat naval de Coquimbo


Dès que les stations navales de Regimal et Chincha eurent pris connaissance des ordres de Defrennes, les officiers japonais des sous-marins, donnèrent l’ordre de départ.

Ils naviguèrent en surface jusqu’à l’approche des eaux chiliennes qu’ils atteignirent le soir de l’ouverture des hostilités. Naviguant tantôt en surface, tantôt en plongée selon qu’ils voyaient un bateau suspect, l’escadrille du Nord atteignit Talcahuano et celle du Sud Antofagasta.

Cette nuit là, rien d’anormal ne se produisit. Au matin les flottilles firent leur jonction et naviguant de conserve, arrivèrent devant Coquimbo.

Ils y étaient à peine d’une heure, quand ils virent poindre dans le lointain une infinité de navires.

Après observation attentive ils reconnurent quatre cuirassés, six croiseurs-cuirassés, douze destroyers et vingt torpilleurs. Suivaient en outre quarante transports bondés de troupes, au moins 3000 hommes dans chacun.

Les commandants des sous-marins firent effectuer les préparatifs de combat.

Ensuite ils se rapprochèrent des bateaux arrivants. Se plaçant tous les six en lignes parallèles, ils visèrent, puis lancèrent leurs torpilles. Six torpilleurs furent atteints et coulèrent. Une nouvelle décharge atteignit six destroyers.

Les six autres destroyers et les quatorze torpilleurs s’élancèrent à leur poursuite mais les sous-marins plongèrent, tout en se dirigeant vers les transports.

Quand ils crurent le moment propice, ils remontèrent à la surface. L’escadre chilienne encadrait les transports mais les sous-marins se trouvaient entre les cuirassés et ceux-ci. Ils visèrent et lancèrent six torpilles. Sans s’arrêter ils lancèrent à nouveau six autres torpilles. Douze transports coulèrent. Les cuirassés, de la place où ils se trouvaient, ne pouvaient tirer sans toucher les transports.