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nir d’eux qu’ils différassent de quelques semaines leur féroce exécution.

Il fallut qu’il les rendît responsables des conséquences de leurs actes, et qu’il leur déclarât qu’ils tueraient la malade.

Il promettait qu’aussitôt la convalescence, Marie Pigeonnier serait conduite à la campagne, et qu’ainsi on lui épargnerait l’affreux spectacle de sa ruine.

Ce fut le seul moment un peu intéressant de son existence, mais cette épreuve ne devait pas la rendre meilleure. On verra par la suite comment, de plus en plus aigrie, elle ne vécut plus que pour déverser sa rage jusque sur la tête de ses bienfaiteurs.